dimanche, avril 15, 2018

Guerre extérieure et maintien de la tyrannie intérieure

EDITORIAL : LES ÉLITES ONT CESSÉ DE RECHERCHER LE CONSENSUS, ELLES PASSENT EN FORCE. UNE ANALYSEDE LA SITUATION , Y COMPRIS MILITAIRE.

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Les chefs de gouvernements savent bien que leurs actions de guerre et leurs positions de politique étrangères ne sont pas soutenues par les peuples, les peuples en ont marre des guerres, des migrations, de dépenses idiotes et des mensonges qui les accompagnent. Mais les gouvernements ont cessé de rechercher les consensus et les unités nationales nous sommes dans un régime de cynisme généralisé, les gouvernements passent en force et on l’a encore vu ces derniers jours lors des interventions de Macron sur les médias : ils ne sont pas contents , oui et après ?

Le cynisme a remplacé la recherche des consensus et le viol des consentements populaires est devenu une pratique institutionnelle. Il se fait maintenant à la faveur des institutions politiques scélérates qui permettent de construire des majorités bidons, des majorités minoritaires. Les institutions politiques permettent de gouverner sans le peuple grâce au rejet des extrêmes, même si ces extrêmes sont majoritaires.

Toute l’habileté des ingénieurs sociaux et politiques consiste à rejeter les extrêmes hors du champ politique efficace et en même temps à les monter les uns contre les autres, bref on construit des extrêmes et on fait en sorte qu’ils ne puissent s’entendre. Il faut dire qu’ils sont aidés par les simplets qui servent de dirigeants aux (mal)formations politiques extrêmes, je pense à Mélenchon et Marine.

Cette construction permet de gouverner avec les gens sans conviction, les indécis, sans squelette, le marais, le centre, ce que j’appelle le trou du cul de la politique.

Je vous conseille de relire et de réflechir sur mon dernier éditorial dont le résumé est éloquent , il permet de comprendre la liaison étroite, l’articulation de l’intérieur et de l’extérieur et ce au sein d’un même projet des élites: perpétuer leur ordre inique, leur désordre.
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Je trouve les texte de Bruno Bertez souvent fumeux, mais, ici, il nous dit que nous vivons une situation très classique : le pouvoir, chez nous, entretient une tension extérieure artificielle (en l'occurrence, avec la Russie) pour maintenir à l'intérieur un ordre politique et social de plus en plus injuste.

Comme c'est classique, nous savons qu'il n'y a que deux issues possibles :

1) La révolution, plus ou moins violente. C'est la moins mauvaise solution dans ce contexte pourri.

2) La maladie de langueur.

Il n'y a pas, en France, d'alternative. Dans les pays anglo-saxons, du fait de leur longue tradition démocratique, il peut y avoir, presque par miracle, un changement de politique radical et pacifique (Trump ? Brexit ?), pas chez nous.

Nous sommes obligés de passer sur le corps de la bourgeoisie macroniste ou de nous résigner au déclin.

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