mardi, mai 24, 2016

Nous avons les conséquences (2)

Je reprends à dessein le titre d’un billet de septembre dernier :

Nous avons les conséquences

Le foutoir qui s’installe en France est la conséquence de deux phénomènes :

1) La complaisance coupable de la gauche prétendue non-communiste pour le gauchisme . Cette complaisance est aussi vieille que le socialisme, mais ce n’est pas une raison. De plus, la fausse droite s’y joint : ses attaques sont bien moins virulentes et profondes que jadis. Elles dénoncent certains actes mais pas la pensée qui les inspire, c’est en cela qu’elle est une fausse droite.

2) La perte d’autorité dans toutes les domaines. Aujourd’hui, le plus frappant est la perte d’autorité politique, l’incapacité de l’Etat à mettre fin au désordre. Incapacité morale et intellectuelle, plus que physique. Cela vient de loin. Depuis mai 68, on peut scander les étapes de la perte d’autorité de l’Etat, qui en devient tyrannique, fort avec les faibles, faible avec les forts. Cette perte d’autorité résulte aussi, le mouvement est cohérent, du déni de démocratie, de l’envahissant « technocratisme », dont le traité de Lisbonne reste l’exemple le plus flagrant. Le refus d’utiliser les canons à eau pour disperser les émeutiers sous prétexte que cela rappellerait des images de la dictature de Pinochet dit à quel point nos politiciens sont malades de la tête.

Habituées depuis trop longtemps à être flattées et à vivre dans l’impunité, à terroriser un pouvoir qui doute de son assise populaire, la racaille gauchiste et la racaille des banlieues laissent libre cours à leurs pulsions.

Blocage de raffineries, grèves, violences : la gauche radicale, un poison français

Je ne peux que vous rappeler Chantal Delsol :

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L’incapacité d’agir, l’attitude qu’on dit velléitaire ou attentiste, aura les mêmes conséquences pour un peuple que pour un individu, pour un gouvernant que pour un particulier. Si votre enfant ne fait rien à l’école et que par pusillanimité ou par paresse ou par indifférence, vous ne tentez pas de réagir, ce sont les événements qui décideront à votre place : l’enfant sera finalement renvoyé, par exemple. Autrement dit, si vous ne menez pas votre destin, c’est votre destin qui vous mènera par le nez. Il en va de même pour un pays. A force de mettre au pouvoir des gouvernements attentiste et pusillanimes, il se produira je ne sais quelle catastrophe qui viendra pour ainsi dire tout résoudre.
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