mardi, mai 17, 2016

Bataclan : du métal qui décape

Surrendering to Death

Je suis très circonspect vis-à-vis de cet entretien parce qu’il mêle d’une manière peu claire témoignage et interprétation. Néanmoins, il est intéressant. Nous sommes nombreux à avoir constaté des incohérences et des manques dans la version officielle (l'absence de commission d'enquête parlementaire digne de ce nom et la solidarité des politiciens pour ne pas faire toute la lumière sur ces attentats montrent assez la déliquescence d'un régime qu'on n'ose plus appeler démocratique).

Ce qu'il dit, à savoir que nous avons plus peur d'être traités de racistes ou d'islamophobes que de mourir est vrai, sinon les mesures anti-terrorisme islamique, fort simples, seraient prises depuis longtemps.

Parmi les enseignements concrets de ce témoignage qui nous concernent tous, on remarque le manque de réflexes sains de certaines victimes.

Si vous entendez des coups de feu, vous vous jetez à terre sans réfléchir, vous localisez la provenance des tirs, vous rampez à l’abri dans la direction opposée si vous n’êtes pas en vue des tueurs, puis vous vous enfuyez si la situation le permet et vous avertissez les autorités. Tout le reste, lever les bras en l’air et discuter, c’est le meilleur moyen de s’en prendre une, ce qui est arrivé.

La seule alternative, désespérée, est de se jeter sur les tueurs en étant prêt à les tuer avant qu’ils ne vous tuent, comme c’est arrivé dans le Thalys, là encore si la situation le permet.

En fait, la solution aux attaques type Bataclan est connue : l’armement des honnêtes gens, comme en Israël et aux Etats-Unis (s'il y a tant d'attaques de campus par rapport à d'autres lieux publics, c'est qu'ils sont gun free, mais chut, il ne faut pas le dire).

Nous préférons mourir (ou nos autorités préfèrent que nous mourrions) plutôt que d’adopter cette solution de bon sens mais qui remettrait en cause notre vision irénique et pacifiste du monde (et le pouvoir de l'Etat).



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