jeudi, novembre 27, 2014

L'avortement, un droit fondamental ?

J'ai été très marqué par un professeur, pourtant de gauche, qui m'a dit : «On critique les dictatures totalitaires, mais, tu sais, avec notre droit à l'IVG, nous serons peut-être considérés comme des génocidaires par nos arrières-petits-enfants».

IVG : La réaction de Jean‐Christophe Fromantin aux attaques

Que l'avortement soit une possibilité dans certaines situations de détresse, je veux bien en discuter. Mais de là à en faire un droit fondamental et de ce fait indiscutable, presque un devoir dans le cas de malformations ... c'est une folie furieuse, une soif de destruction diabolique, satanique.

A l'ouverture des camps de concentration, Bernanos a dit : «Satan a reparu visiblement dans le monde».

J'ai la même réaction : on en revient au monde pré-chrétien, où le pater familias avait droit de vie ou de mort sur ses enfants, sauf que, dans notre monde, c'est la mère qui a droit de vie ou de mort sur ses enfants (à rapprocher des affaires de bébés dans les congélateurs où les mères écopent de peines étonnamment légères. A l'heure où l'on a la phobie du crime sexuel pédophile, on banalise l'infanticide, pourvu que le meurtrier soit la mère. Comprenne qui pourra).

Nota : j'ai vu plusieurs fois revenir sur les forums «l'argument» «Les hommes devraient être interdits de débats sur ce sujet», ce qui m'a permis d'apprendre qu'un enfant ne se fait plus à deux mais est désormais issu du corps féminin par une parthénogénèse spontanée (ce dont je me doutais depuis la loi Taubira). Le progrès fait rage.

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