mercredi, mai 22, 2013

L'Etat, le plus féroce des prédateurs

On nous parle d'Etat de droit, de droits de l'homme, de justice (sociale, forcément sociale. Et aussi un peu fiscale).

C'est de la foutaise : l'Etat impécunieux est prêt à tout, à s'assoir sur les principes les plus fondamentaux (liberté, propriété, vie privée, justice, droit, conventions internationales, souveraineté des autres Etats, ..) pour obtenir l'argent qui lui manque.

Et les hommes de l'Etat ne sont jamais à court de gros mensonges et de petites entorses à la vérité pour justifier leur comportement de bandits de grand chemin.

Par exemple, on nous parle de lutter contre l'évasion fiscale. Notez bien : on ne parle pas de fraude fiscale (illégale), mais d'évasion fiscale (légale). Autrement dit, soustraire de l'argent à l'Etat par une utilisation astucieuse de la législation, c'est mal.

Nous sommes donc dans l'arbitraire le plus complet. Il suffit de suivre les auditions d'Apple et de Google au Sénat américain : on veut obliger, par le chantage, ces firmes à renoncer à des dispositifs légaux sous prétexte qu'ils soustraient à messieurs les politiciens une partie de leur butin.

Nous sommes en plein dans cette dérive totalitaire qui est en germe dans tout étatisme.

Mais les mots se vengent : s'il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a des enfers fiscaux. S'il y a évasion fiscale, c'est que nous sommes en prison.

Vous voulez préserver votre argent de la rapacité étatique ? Eloignez vous des pays trop proches des Etats-rapaces. Jersey ? Suisse ? Luxembourg ? Monaco ? Trop proches de l'Europe en faillite, trop vulnérables au chantage.

Préférez Singapour, Hong-Kong, Maurice.

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