lundi, novembre 19, 2012

«Mariage pour tous» et inceste à la lumière de l'actualité


Dans cette affaire, un père a couché avec ses filles, il a même eu un fils de l'une d'elle dont il est à la fois le père et le grand-père.

Or, il se trouve que les filles clament qu'elles étaient consentantes.

Si deux hommes ou deux femmes sont autorisés à se marier au nom de l'amour et de la non-discrimination, pourquoi une fille et son père ne le seraient-ils pas, avec les mêmes arguments ? Ces arguments seraient d'ailleurs d'autant plus forts que la faculté de procréer entre un père et sa fille n'est pas factice, comme le prouve cet exemple, contrairement à la situation des couples homosexuels. Un père et sa fille peuvent en quelque sorte fonder une famille de manière naturelle, jamais deux homosexuels.

Pourquoi l'amour entre un père et sa fille serait-il interdit de mariage quand celui entre deux hommes ou deux femmes ne le serait pas ? A partir du moment où l'on rejette les références à la tradition et au droit naturel et que la seule argumentation tolérée est à base de non-discrimination et de sentiment, l'interdit de l'inceste devient difficile à justifier.

L'exemple de l'inceste est évidemment extrême, avant qu'on le légalise (c'est la pente que nous suivons, quoi qu'en disent les ravis du «mariage pour tous»), on aura légalisé depuis longtemps la polygamie (au nom des mêmes arguments). Mais à partir du moment où l'on affaiblit, voire supprime, les notions de père et de mère, comme le prévoit le «mariage pour tous»,  on ouvre la porte à l'inceste, prétendre le contraire c'est mentir ou être con comme un balai.

La technique de la pente glissante est toujours très puissante en politique : en juin 1940, les démarches vers le honteux armistice ont été entamées par une demande d'information «qui n'engage à rien».

Lors du débat sur le PACS, des gauchistes (dont E. Badinter et L. Jospin) avaient juré leurs grands dieux que jamais il ne serait question du mariage des homosexuels entre eux et de l'adoption par iceux. Voyez où nous en sommes.

Les mêmes nous jurent aujourd'hui qu'il ne saurait être question, après le «mariage homosexuel» de légaliser la polygamie et l'inceste. Il faut bien de la naïveté ou de la pusillanimité pour ignorer que ce serment d'ivrogne est une raison de plus pour se méfier et pour les combattre. Il faut bien que l'expérience serve, nom de Dieu !

Il est temps d'infliger une leçon aux amis du désastre.

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