lundi, septembre 24, 2012

Le mariage pour tous

Bien que dépourvus de la moindre sensibilité, nos amis socialos ont fini par s'apercevoir que «mariage homosexuel» faisait grotesque.

Ils ne peuvent pas renoncer à une mauvaise idée, c'est leur gagne-pain. S'ils prenaient la déplorable habitude de renoncer à leurs mauvaises idées, ils cesseraient vite d'être socialistes. Impensable !

Ils ont donc eu recours à leur tactique habituelle, jouer sur les mots. Ils nous ont donc inventé le «mariage pour tous», afin de dissimuler ce qui n'est rien d'autre, pour l'instant, que le «mariage homosexuel». Mais l'expression est dangereuse, elle révèle plus qu'elle ne dissimule.

En effet, si le mariage est «pour tous», on légalise le mariage d'un père et de sa fille, du sultan et de son harem, et c'est justement le reproche que font les opposants au «mariage homosexuel», d'ouvrir la route à l'inceste et à la polygamie. Autrement dit, l'expression «mariage pour tous» donne raison aux opposants au «mariage homosexuel».

Et qu'on ne me dise pas que la logique de la pente savonneuse est exagérée, que c'est une «phobie», c'est exactement la logique dans laquelle on est : il existe une superbe déclaration de Mme Badinter, au moment de l'adoption du PACS, jurant ses grands dieux que jamais les homosexuels ne se marieraient et que jamais ils n'adopteraient d'enfants. Voyez où nous en sommes.

D'ailleurs, certains «penseurs» ont déjà fait paraître des articles dans un «grand quotidien du soir» pour expliquer que le «mariage homosexuel» n'est qu'une étape vers le «polyamour», validant là encore le raisonnement des opposants.

Mais ne soyons pas chiens : cette idée de mariage pour tous ouvre des perspectives inexplorées. Le mariage de la carpe et du lapin, de Castor et de Pollux, de Véronique et de Davina, de Roux et de Combaluzier, de Zemmour et de Naulleau, de Smith et de Wesson, de Laurel et de Hardy, des frères Marx (là, je veux absolument être invité au mariage !), de Procter et de Gamble, de François Hollande et de Valérie Trierweiler, d'Achille et de Patrocle, des ballets russes et du Paris-Saint-Germain, de Tarzan et de Cheetah, la tête en tourne.

Car j'ai oublié de vous dire, Tarzan a quelques problèmes «sentimentaux» :




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