jeudi, juillet 07, 2011

La vérité sur Hervé Ghesquiére et Stéphane Taponier

J'ai reçu ce texte par messagerie. J'ai un peu remanié le style que je trouvais trop sentimental. S'agissant des faits, ma source m'incite à penser qu'on ne doit pas être loin d'une certaine vérité.

Cela prouve une fois encore que les journalistes sont des êtres sacrés et, en réalité, le premier pouvoir.

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Il faut rétablir la vérité sur Hervé Ghesquiére et Stéphane Taponier.

Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour «assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte».

C'est le scandale médiatique que dénonce le Général de division D. Roudeillac, Saint Cyrien, commandeur de la Légion d’Honneur et de l'Ordre National du Mérite, autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

«Les deux journalistes de FR3 n'étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés. Leur avion les attendait, le reportage était terminé.» déclare le général dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.

«Les deux "touristes" farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !» ajoute Gérard Liebenguth, Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.

Gérard Liebenguth : «Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux abrutis prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes. Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT (en toute désinformation délibérée).»

L'Elysée était parfaitement informée de la faute coupable des deux journalistes.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a critiqué leur «imprudence coupable», tandis le chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d'Europe 1 le coût des opérations de recherche. «Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire. Je donne le chiffre parce que j'appelle à la responsabilité des uns et des autres». On sent, dans sa déclaration, qu'il brûle de lâcher le morceau. Contraint par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n'étaient pas les journalistes en opération qu'on nous a présenté au moment de l'enlèvement, mais «ces deux personnages».

Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte. (Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d'expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les «affaires» du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l'ensemble du métier - corporatisme de la presse oblige).

Gérard Liebenguth : «(c'était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l'armée. Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique qu'ils avaient manifesté. Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition, comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !»

Général (2S) Roudeillac : «Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !»

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