Délicieux (comme toujours) roman de Benoit Duteurtre.
Suite à une sombre histoire de mayonnaise industrielle imposée par «Bruxelles», le général De Gaulle revient au pouvoir, âgé de cent vingt ans. Il chasse les fossoyeurs, dont Sarkozy, et fait du gaullisme.
Comme le remarque Brighelli, il y a une parenté baroque avec Mélancolie française d'Eric Zemmour.
Finalement, du fait de la légèreté de ce livre, on ressent peut-être encore plus profondément la perte de la France, assassinée au profit d'une république métissée, diverse, solidaire, ouverte, spontanée, repentante, anti-colonialiste, écologiste, festive, concernée, apatride, déracinée, inhumaine, irréelle, inculte, barbare, stérile et sans intérêt.
Duteurtre est toujours aussi charmant.
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Le triptyque Murray, Duteurtre, de Viry: un regard acide et ironique sur notre "belle époque", pour reprendre le titre d'un des livres de Benoit Duteurtre.
RépondreSupprimerVisiblement, vous n'êtes pas le seul à apprécier: http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2010/05/14/special-copains.html#more
RépondreSupprimerPS: ma librairie vient de recevoir "un paradoxe français" que j'avais commandé.