mardi, mars 23, 2010

Ca dérape, ça dérape

Nous en avions déjà un premier symptôme avec l'affaire du ministre de la culture pédophile défendu sans vergogne ni pudeur par ses amis gauchistes. Mais nous ne l'avons peut-être pas pris assez au sérieux.

Voilà Nicolas Sarkozy, présenté (à tort, mais c'est une autre histoire, seules les apparences comptent) comme le candidat de la «droite décomplexée», voire proche du Front National, qui épouse une femme de petite vertu bobo-gauchiste , qui verse dans une véritable fascination pour les personnalités de gauche, qui s'entoure de gauchistes jusqu'au gouvernement et à la Cour des Comptes, et sacrifie à toutes les idoles bien-pensantes, la «discrimination positive», la «diversité», l'écologisme, j'en passe et des meilleures.

Si le prétendu représentant de la «droite décomplexée» en est là, à leur rendre un tel culte, à leur faire sans cesse allégeance, comment la bien-pensance ne se sentirait-elle pas tout permis ?

C'est ainsi qu'elle en arrive à qualifier, dans son pauvre vocabulaire pour crétins médiatiques, de «dérapage»(1), forcément condamnable et justiciable de censure, non seulement toute opposition franche et massive à ses thèses, mais désormais, toute mise en doute, tout manque d'enthousiasme, de la vulgate du Bien Suprême.

Mais la roche tarpéïenne est proche du Capitole. Le pouvoir absolu enivre et fait faire des erreurs mortelles.

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(1) Dans les commentaires de Vingt Minutes, on trouve : «Suite à de nombreux dérapages de la part de nos internautes, cet article est désormais fermé aux commentaires.» Peut-on faire plus tarte, plus niais, comme censure ?

3 commentaires:

  1. Si je dérape ici pour une raison ou une autre (sol mouillé, peau de banane, pneus lisses etc), vous n'allez pas fermer les commentaires, si ? ;)

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  2. C'est la grande tendance de notre époque de légiférer un sujet ou de comdamner un propos raciste, sexiste, xénophobes, etc...

    La condamnation d'un "dérapage" n'est rien d'autre qu'une atteinte à la liberté de pensée, qui est un droit légitime pour chaque individu.

    Quelque soit l'objet du "dérapapge",absurde (propos racistes, pour ma part) ou non, on ne peut condamner un individu à exprimer ses idées librement.

    Malheureusement, dans une société étatisée comme la nôtre, on constate que l'Etat défini ce que l'on a ou pas le droit de dire.

    J'ajouterai que ces mesures prises par l'Etat sont à mon sens contre-productive car elles n'empêchent pas quelqu'un d'être raciste, sexiste, etc... mais j'ai même le sentiment qu'elles entraînent un phénomène de frustration qui aboutis à la violence car les propos n'auront pas pu être exprimés librement.

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