samedi, janvier 09, 2010

«Sécuriser les lycées» qu'ils disent

Le lycéen poignardé par un camarade est mort de ses blessures.

On nous parle de «sécuriser les lycées». Qu'est-ce que ça veut dire ? Installer un portique de détection d'armes et un commissariat à l'entrée de chaque lycée ?

Puis ensuite, on nous parlera de «sécuriser les collèges», de «sécuriser les écoles primaires» et de «sécuriser les maternelles» ? Et pourquoi pas les bus, les abris-bus ? Partout où un fauve peut passer ?

La bien-pensance est toujours très forte pour dévier les coups, pour faire dériver les vraies questions vers de faux problèmes, qu'évidemment rien ne peut résoudre.

Soyons clairs : on n'en a rien à foutre de «sécuriser les lycées», de le protéger des fauves. On ne devrait pas avoir besoin de «sécuriser les lycées».

L'essentiel n'est pas : comment vivre avec les fauves ? Mais : comment ne plus produire de fauves et comment se débarrasser de ceux qui existent ?

Et la réponse est parfaitement connue : le retour du père, la fin du maternalisme.

Les fauteurs de troubles expulsés ou enfermés, les parents irresponsables sanctionnés. La justice qui arrête de défendre les coupables, les sociologues de les excuser, les medias de les protéger. L'école qui se montre de nouveau exigeante.

Ce qui manque, c'est un mai soixante-huit à l'envers. Je le souhaite ordonné et légal, nous risquons de l'avoir violent et dictatorial. En France, tout finit par des chansons, mais aussi par des Bonaparte.

En attendant, revenir sur le maternalisme, c'est trop difficile ? Trop pénible ? Pas grave : les honnêtes gens qui en ont les moyens continueront à s'enfermer entre eux et les bonnes âmes à crier aux scandaleuses inégalités.

Tout le monde sera content. Sauf les pauvres. Mais qui s'en soucie vraiment ?

13 commentaires:

  1. "Et la réponse est parfaitement connue : le retour du père, la fin du maternalisme."

    Au niveau de l'état français, admettons.

    Mais au niveau de la cellule familiale, ces violences sont le faits de jeunes garçons musulmans qui sont justement éduqués avec l'autorité du père (et tellement peu d'autorité de la mère que c'est eux qui ont de l'autorité sur elle)...

    RépondreSupprimer
  2. «ces violences sont le faits de jeunes garçons musulmans qui sont justement éduqués avec l'autorité du père »

    Non. Les pères immigrés sont souvent discrédités parce qu'ils ont pratiqué des métiers peu glorieux.

    De plus, il y a dans ses familles nettement moins d'investissement dans l'éducation. Il y a un père, mais il n'éduque pas (comme dans beaucoup de familles françaises).

    RépondreSupprimer
  3. que de généralités de concierge (en souhaitant que ne passe pas par là un "gauchiste" qui me dénonce au syndicat des gardiens d'immeubles) !

    RépondreSupprimer
  4. Moi ce qui m'amuse dans ce genre d'affaires, ce sont les déclarations comme: "il ne s'agit pas d'un phénomène de bandes" (Hortefeux)... Ce qui est une manière de dire: oui oui, vous avez tout de suite pensé aux bandes (africaines), et même si ça n'est pas le cas ici, je reconnais que c'est le gros problème de ces lycées, puisque je me hâte de le mentionner, même si c'est pour le nier...

    Et aussi: " Il y a des tensions mais qui n’ont jamais été aussi loin que l’agression de ce matin. Pour ma part, ce n’est jamais allé au-delà des incivilités, parfois des menaces." (un prof)

    Ah bon alors, tout va bien, quoi...

    RépondreSupprimer
  5. "De plus, il y a dans ses familles nettement moins d'investissement dans l'éducation. Il y a un père, mais il n'éduque pas"

    Autre hypothèse: ils ont très bien éduqué leurs enfants... à la musulmane (que ç'eût été conscient ou pas). Et être éduqué à la musulmane dans un pays occidental, ça donne ce genre de résultats (ce sont des mécréants, ce sont des salopes, donc... etc)...

    RépondreSupprimer
  6. François,

    Des généralités de concierge ? C'est que le problème est général, mais con, et qu'il y a besoin de bruler un bon cierge.

    RépondreSupprimer
  7. François,

    Je m'en suis tiré tout à l'heure par une pirouette parce que j'avais la flemme de répondre.

    Une sieste plus tard, ça va mieux.

    Je m'en tiens à des généralités parce qu'à mes yeux, le problème ne tient pas fondamentalement à des mesures concrètes.

    Par exemple, une loi permet de condamner comme complices les parents d'un mineur se livrant à un délit passible du pénal.

    Donc pas besoin de faire voter une loi supplémentaire.

    Simplement, il se trouve que cette loi n'est jamais, ou très rarement appliquée. Le problème se trouve donc bien dans la tête des juges.

    Et on peut multiplier les exemples, comme ces proviseurs qui ne défendent pas leurs profs alors qu'ils en ont tous les moyens.

    Le problème est bien dans les têtes.

    J'ai connu des concierges qui avaient plus de bon sens que vous sur ce genre de questions !

    RépondreSupprimer
  8. «Et être éduqué à la musulmane dans un pays occidental, ça donne ce genre de résultats (ce sont des mécréants, ce sont des salopes, donc... etc)...»

    Ce n'est pas possible, vous devez vous tromper. L'immigration une chance pour la France.

    Remarquez bien, vous connaissez mon slogan : à force d'importer des populations du tiers-monde, il est normal que nous finissions par avoir de vrais morceaux de tiers-monde chez nous.

    A quand le mitraillage d'une équipe de foot par des supporters mécontents ?

    RépondreSupprimer
  9. Au point où nous en sommes, il faut sécuriser les lycées. Mais cela ne servira à rien si, parallèlement, ne sont pas prises ces mesures :

    1. Faire respecter l’autorité des professeurs
    
2. Former les professeurs à l’application de la discipline
    
3. Réintroduire la fonction pleine et entière de surveillant général dans les écoles
    
4. Créer de vrais cours de civisme

    5. Exclusion définitive à la troisième infraction grave au règlement intérieur

    6. Supprimer la réintégration automatique après exclusion d’un établissement scolaire

    7. Restaurer les internats spécialisés

    8. Rétablir prix et récompenses pour les élèves méritants

    RépondreSupprimer
  10. Aux propositions de Mr SOS Education, je rajouterai la suppression de la scolarisation obligatoire jusqu'à 16 ans et la suppression ed la carte scolaire pour que les bons élèves n'aient plus à subir les branleurs. Un élève qui ne veut pas travailler en classe n'a rien à faire dans une école. Ce qui pourrait lui advenir ensuite est évidemment le derniers de mes soucis.

    Mais la meilleure solution serait de privatiser intégralement l'EN.

    RépondreSupprimer
  11. Je vous suis tous les deux, sauf sur le point 4 : les cours d'éducation civique me semblent inutiles si tous les autres points sont respectés et si les littérature et l'histoire sont correctement enseignées.

    RépondreSupprimer
  12. @ Théo2toulouse : nous sommes évidemment favorables à la suppression de la carte scolaire, ainsi qu'à la mesure dite du chèque-éducation. Quant à l'obligation scolaire, autre nom du fameux « droit à » l'éducation, nous pensons qu'elle ne s'applique plus pour les élèves exclus à répétition.

    @ Franck : en fait, il s'agit surtout de rappeler le vrai sens de la notion de civisme, qui a été dévoyé, comme vous le savez, en un sens « citoyen » gauchisé...

    Après, évidemment, les disciplines les plus importantes (français, histoire, mathématiques, anglais) doivent avoir une nette primauté.

    RépondreSupprimer