dimanche, décembre 06, 2009

Le concert

C'est un film bon enfant. Plein d'humour. Il ne faut pas lui faire plus que ce qu'il dit. A voir.

Nota : on y voit à un moment deux hommes s'embrasser. Ca arrive comme un cheveu sur la soupe. C'est la seule faute de goût, bien pardonnable mais il est dommage que le réalisateur ait cédé à cette mode ridicule (je vous rappelle que les deux préoccupations principales du cinéma «tendance» actuel sont : «Quand le noir va-t-il sauter la blanche ?» et «Comment apprendre à maman que je suis pédé ?». préoccupations dont on sent bien qu'elles sont essentielles et que le sort du monde en dépend).

3 commentaires:

  1. "...Nota : on y voit à un moment deux hommes s'embrasser. Ca arrive comme un cheveu sur la soupe. C'est la seule faute de goût, bien pardonnable mais il est dommage que le réalisateur ait cédé à cette mode ridicule (je vous rappelle que les deux préoccupations principales du cinéma «tendance» actuel sont : «Quand le noir va-t-il sauter la blanche ?» et «Comment apprendre à maman que je suis pédé ?». préoccupations dont on sent bien qu'elles sont essentielles et que le sort du monde en dépend)...": ça me fait penser à tous ces films français où le talent de la starlette de service est proportionnel à sa capacité à dévoiler ses charmes. Exemple déjà ancien mais réel, "La fille de d'Artagnan" de B. Tavernier où l'héroïne, dont je tairai le nom par charité, nous dévoile à deux reprises ses appâts (qu'elle a fort beau, il faut le noter, c'est là d'ailleurs son seul talent) sans que cela apporte quoi que ce soit à l'intrigue. Il faut rappeler que cette personne a fait tout un flanc, quelques temps plus tard, lorsqu'un chanteur connu a eu l'outrecuidance de mentionner les dits appâts dans une de ses chansons.

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  2. Sans compter leurs escapades cannoises.

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  3. Sans cul, sans mélange, sans saphisme ni pédérastie, des pans entiers de la littérature gréco-romaine perdraient de leur sel sans que le propos général n'en soit autrement altéré. Vous voilà bien prude. Il faut avouer que le dit baiser arrive vraiment de nul part (et certainement pas de l'antiquité) mais que le film ne vaut pas vraiment mieux sauf à goûter coupablement (comme moi) ce genre de mièvreries du dimanche.

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