dimanche, octobre 18, 2009

«18 ans, pas assez vieux pour boire de l'alcool, mais assez pour mourir»

«18 ans, pas assez vieux pour boire de l'alcool, mais assez pour mourir», c'est par cette critique totalement idiote, mais si française, si européenne, qu'un lecteur du Figaro commente une série d'articles sur Ian Fisher, un jeune engagé américain.

Vous me permettrez de prendre cette phrase à rebours de son auteur et de la considérer comme un compliment.

Je trouve ce jeune homme plus émouvant que ces étudiants français branleurs, assistés, couvés, choyés, «engagés dans des luttes» où ils ne risquent au pire que d'être un peu rudoyés par les CRS, risque d'ailleurs minime vu la peur qu'inspire la «bavure» aux forces très peu de l'ordre.

Et puis, un pays où les jeunes qui estiment honorable de mourir pour lui ne sont qu'une infime fraction, quelques pour-cents à peine, existe-t-il encore vraiment ? N'est-il pas déjà mort ?

3 commentaires:

  1. Faut-il s'étonner lorsqu'en France, une grande partie des jeunes n'ont pas cette importante fibre patriotique. Je ne pense pas.
    Nous n'avons pas eu de 9/11, pas d'attaque, cela change la donne.

    Pensez au massif nombre d'engagés qui ont suivi les attentats.

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  2. Tiens, Franck, avez-vous lu ceci (tiré du blog sérum de liberté)?

    ""T'es juste bonne à te faire péter le rectum même si tu disais des trucs intelligents t'aurais l'air conne
    J'te déteste j'veux que tu crèves lentement j'veux que tu tombes enceinte et que tu perdes l'enfant (...)
    On verra comment tu suces quand j'te déboiterai la mâchoire
    T'es juste une truie tu mérites ta place à l'abattoir
    T'es juste un démon déguisé en femme j'veux te voir briser en larme
    J'veux te voir rendre l'âme j'veux te voir retourner brûler dans les flammes (...)
    J'vais te mettre en cloque (sale pute)
    Et t'avorter à l'Opinel (...)"

    un extrait de la chanson d'Orelsan

    Et l'autre de comparer cela à du Rimbaud!

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  3. Vous ne comprenez rien : c'est du second degré, Orelsan est un ardent féministe.

    Et la «diversité» nous enrichit, non ?

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