mercredi, janvier 21, 2009

Suis-je toujours contre ?

Un commentateur m'a fait rire à propos de l'obamania en insinuant que j'étais toujours contre.

Il y a une part de vérité.

Je ne cache pas une certaine coquetterie à aller à contre-courant de la foule.

Mais il y a plus profond : je suis en désaccord radical avec notre époque et ses usages les plus marquants : le relativisme, l'enfant-roi, la «diversité», les «droits à», l'infantilisme, l'assistanat, la «solidarité», la victimolâtrie,le politiquement correct, le grand n'importe quoi des mœurs et des relations familiales, etc ...

Ce qui explique que je sois contre plus souvent qu'à mon tour.

11 commentaires:

  1. Je suppose, Franck, que vous ne pourrez être contre ceci...

    Euro et faillite

    Au plaisir de vous lire et surtout ne croyez pas un instant que vous êtes le seul à pouvoir être "contre"!

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Ce genre d'attitude peut être une bonne chose quand elle amène les gens à se remettre en question, que ce soit la personne elle même ou son entourage, j'espère donc que votre entourage en profite car niveau remise en question personnelle, vous ne m'avez pas l'air très fort...

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  4. Franck, ne seriez-vous pas socialiste puisque vous est contre tout ?

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  5. Matthieu,

    La remise en cause, c'est la tarte à la crème du gauchiste.

    Car, bien entendu, il ne s'agit jamais pour un gauchiste de se remettre en cause (il est dans le camp du Bien, pourquoi se remettrait-il en cause ?).

    Il s'agit toujours du refus de se remettre en cause d'un ignoble conservateur, qui prouve par là à quel point il est obtus et borné.

    Que veut signifie se remettre en cause pour un gauchiste ? Cela veut dire que le conservateur doit par la magie d'arguments hurlés, répétés, martelés, se convertir au socialisme.

    Mais si ces arguments ne sont pas convaincants, pourquoi, en conscience me convertirais-je ?

    Autrement dit, quand vous me dites «la remise en cause n'est pas votre point fort», j'entends «je ne sais pas vous convaincre».

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  6. fboizard:
    j'entends «je ne sais pas vous convaincre».

    Et c'est pour cela qu'à gauche, la démocratie, on l'aime pas tant que ça.

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  7. Le problème n'est pas que vous soyez "contre tout", mais bien précisément un "ignoble conservateur", comme vous dites qu'on vous qualifie à juste titre.(Car si traiter des lycéens littéralement de "fascistes et de nazis" n'est pas de l'ignominie, alors quelle attitude peut être qualifiée de telle ?...) Etre contre tout est légitime car on peut l'être "dans plusieurs sens". Moi en l'occurence je suis aussi rebelle que vous mais "en sens inverse", prônant à peu près tout ce que vous détestez et relativisant beaucoup la réalité que vous décrivez. Car s'il est effectivement (et heureusement !) de (vrais) individus pour tenter d'imposer leur légitime choix de vie personnel, ce combat est une galère quotidienne face à d'autres gens dits "sociaux, sociables" et déjà tout simplement face à notre "pouvoir politique" de plus en plus intrusif dans cette vie personnelle et familiale pour tenter de forcer le négativiste à "réintégrer les rangs" ! Il ne manque certes peut-être pas d'enfants-roi pour se gaver de bonbons et regarder la télé tard le soir avec le plein consentement de ses parents, mais il ne manque pas non plus d'assistantes sociales et de personnels scolaires pour convoquer ces parents "gâteaux et choyeux" et leur adjoindre d'agir autrement (et sans non plus quelquefois trop se gèner pour pousser le bouchon jusqu'à jouer les "sexologues" d'occasion !). Ceux qui se demandent ironiquement si vous ne seriez "desfois" pas socialiste ont donc entièrement raison, je me pose moi-même cette question dès le premier jour que je vous ai lu ! Sincèrement, aller faire un p'tit tour sur le blog de "Gauche libérale" ne vous ferait vraiment pas de mal (puisque vous prônez ainsi une société de "conseils", pourquoi me gènerais-je ainsi d'entrer dans votre jeu !)

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  8. Pourquoi "ignoble" ?

    Quand vous défendez un "acquis" social datant de 1936, est-ce un progrès ou du conservatisme ?

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  9. Je me découvre ignoble.

    J'avoue que ce genre de propos est une des joies de tenir un blog : tout ce qui est excessif est certes insignifiant, mais c'est quelquefois hautement comique.

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  10. "Quand vous défendez un "acquis" social datant de 1936, est-ce un progrès ou du conservatisme ?"

    A la fois l'un et l'autre, selon qu'on se déclare libéral ou socialiste. Mais la chose "certaine" est que ça n'est pas de "l'ordre moral" ! Le mot "conservateur" est pour monsieur Boizard beaucoup trop modéré : tous les politiques de ce gouvernement actuel sont conservateurs et s'il n'y avait ne serait-ce que "un" ministre comme monsieur Boizard, les socialistes pourraient faire la prochaine campagne des présidentielles "bien au chaud dans leur lit" !....Je l'ai déjà dit, je conseille vivement à monsieur Boizard d'acheter ou louer 1000 mètres carrés de surface pour y regrouper en communauté des gens "comme lui", et y vivre au maximum en autarcie. Puisque notre société le fait dégoûte à ce point (remarquez moi aussi, mais en sens inverse, encore une fois), pourquoi alors continuer à souffrir ainsi ?

    "Tout ce qui est excessif est certes insignifiant..."

    Parce que traiter des lycéens de faschos n'est pas de "l'excès ??...Incroyable, nous n'avons même pas le même dictionnaire !

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