dimanche, novembre 23, 2008

Les bons plans : comment se serrer la ceinture sans souffrir

Puisque crise il y a, les «bons plans» deviennent à la mode. Comme je ne compte pas trop, ce n'est pas ma spécialité, mais enfin, j'en utilise deux couramment :

> le Darty de Pierrefitte(93) vend les modèles d'exposition ou invendables (défauts d'aspect : rayures, chocs, etc ...) avec 20 à 40 % de remise. Et, en plus, vous avez le dépaysement d'un voyage en Afrique.

> sur rare books (curieux nom pour un site de libraires francophones), on trouve quantité de livres d'occasion, notamment des livres de la Pleiade des années 50-60 (pour lesquelles vous savez que j'ai une préférence) en excellent état pour le même prix que les Folio neufs constituant le volume, et c'est quand même bien plus agréable.

Si vous avez d'autres idées du même style ...

6 commentaires:

  1. >(...)vous avez le dépaysement d'un voyage en Afrique.

    c'est excessivement mesquin si c'est écrit dans le sens qu'un mauvais esprit m'incline à suivre...

    Denis (un lecteur fidèle de votre blog habitant le 93...)

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  2. C'est mesquin de constater la réalité, de dire que noir, c'est noir? La Seine-Saint-Denis est une enclave étrangère dans le territoire national, qui pourrait aussi bien faire sécession: un tiers d'étrangers, un tiers de Français de papier et un tiers de Français de souche.

    Concernant le nom du site "Livre-rare-book", c'est de la franchouillardise à l'état pur.

    On commence à faire un site "français, Monsieur!" parce qu'Abebooks (de loin le meilleur), c'est américain, donc c'est mal (en fait, c'est canadien de Vancouver, mais bon: c'est un peu pareil, tout ça).

    On l'appelle donc "Livre rare". On s'aperçoit ensuite (un peu tard) que le marché du livre d'occasion est mondial, surtout sur Internet. Que les étrangers ont le culot de pas tous parler français. Et que "livre rare", euh... ça fait pas très anglais.

    Donc on a l'idée géniale à la Gaston Lagaffe. On va l'appeler "livre rare book". Par conséquent, ça conviendra à tout le monde. Les Français liront "livre rare", et les anglophones "rare book".

    Sauf que non.

    Et que le site a une ergonomie de bidet fêlé.

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  4. @ Denis

    1) Vous devriez savoir que j'ai mauvaise esprit.

    2) Je ne fais que constater ce qui est évident. Est-il encore permis sans risquer un procès de dire que dans certains coins de France, on ne sent pas chez soi ? Ou est-il même interdit de dire que, chez soi, ce n'est pas chez les autres ?

    @ Bob

    Je vous trouve excessivement sévère avec rare books.

    Je ne connaissais pas abebooks.

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  5. Franck, Abebooks est une remarquable success-story, euh, histoire de succès.

    Au début, c'était une poignée de libraires d'ancien de Victoria (et non Vancouver comme je l'ai indiqué) qui se sont mis ensemble pour être sur Internet. Puis, ils ont grossi, ont ouvert des sites à l'étranger (dont un en France)...

    Maintenant c'est, à ma connaissance, le plus gros site de livres anciens dans le monde. L'interface est simple et efficace, les animateurs ont la culture du livre, le site fédère des libraires du monde entier, il réunit harmonieusement des vendeurs de livres très chers pour bibliophiles d'élite et des marchands de livres contemporains d'occasion, le contenu éditorial et l'animation de la communauté sont bien faits...

    Et maintenant que cela me revient à l'esprit, ils ont été rachetés il y a peu par... Amazon.

    Donc ce sont bien, désormais, des salopards d'Américains.

    Le dernier bouquin que j'ai acheté chez eux, je l'ai repéré en plusieurs exemplaires en France, en Suisse et en Espagne... et j'ai fini par dégringoler l'escalier pour le récupérer physiquement chez le libraire d'ancien en bas de chez moi, dont le catalogue est aussi sur Abebooks.

    En comparaison, chez Livre rare, euh, books, je vois presque exclusivement des libraires français, plus une poignée de belgo-suisses ou assimilés.

    Donc le catalogue doit forcément avoir de gros trous: tout ce qui est en anglais ou d'autres langues, déjà, mais aussi, par exemple, tout ce qui concerne l'économie, où les libraires d'ancien français sont très pauvres.

    Pour trouver des libraires qui connaissent bien l'économie, il faut chercher en Angleterre, en Allemagne ou aux Pays-Bas, par exemple.

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  6. Je m'en fous, nous avons dans la famille une des premières éditions de De la démocratie en Amérique gniark gniark.

    Blague à part, une fois j'ai traîné un jour sur le marché à Toulouse et j'ai trouvé un assez beau livre de la Casa Velasquez sur Manuel Azana édité à 150 exemplaires et vendu 10 francs à l'époque. Je l'ai acheté. Quelques années plus tard, avec un copain, on a trouvé un nouvel exemplaire de ce livre il me semble chez le même vendeur sauf qu'il était à 150 francs je crois. Du moins son prix avait décollé. Des fois, ça vaut le coup d'aller chez les bouquinistes, ils ne sont pas spécialistes de tout et récupèrent des perles rares sans le savoir : le même copain a acheté un jour pour une misère un livre dédicacé par Darquier de Pellepoix, le commissaire aux affaires juives du régime de Vichy.
    Sans oublier les vides-greniers oùl(on peut faire de sacrées découvertes.

    Evidemment, le net permet de multiplier les vendeurs et la possibilité de trouver des pièces que l'on recherche depuis longtemps.

    Sinon, le dernier livre que j'ai acheté sur le net, c'est la réédition en collection Bouquins des principaux ouvrages de l'historien allemand Ernst Nolte (que tous les gauchistes brevetés haïssent : il est un des premiers à avoir dit que nazisme et communisme, c'était à peu près la même chose) sur Priceminister : ce n'est pas la panacée, mais je trouve des nouveautés musicales moins chers (port compris) aux USA (ah ces salauds de libre-échangistes yankees, ils vendent moins cher qu'en France) via le site que sur une bonne VPC bien de chez nous (la seule différence ce sont les délais : 24 h pour la vpc française, 3 semaines pour le vendeur américain, mais j'ai testé et j'ai jamais eu aucun problème). Et en plus ces salopards de Yankees envoient les disques un par un pour ne pas payer les droits de douane. Ce sont vraiment des salopards.

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