jeudi, juin 12, 2008

Socialisme à la française : Charasse et moi avions deux ans d'avance !

Dès mai 2006, dans le message Le PS est-il idiot, cynique ou démagogue ou un peu de tout cela à la fois ?, je vous évoquais la possible dérive «molletiste» du PS, à savoir que le PS préfèrerait perdre les élections nationales, fuyant difficultés et responsabilités, pour s'assurer des victoires locales, s'abandonnant ainsi jusqu'à l'ivresse aux délices du clientélisme (aux frais du contribuable, bien entendu).

Au début, je doutais. Ma conviction s'est peu à peu renforcée.

Ne voilà-t-il pas que l'hebdomadaire Le Point raconte que des potentats locaux du PS manœuvrent pour établir le statu quo entre S. Royal et B. Delanoe, confirmant l'analyse molletiste.

Continuez à lire La lime, dans quatre ans, je vous donne le nom du successeur de N. Sarkozy.

3 commentaires:

  1. Tant que vous y êtes, Franck, vous ne faites pas les chiffres du loto?
    Plus sérieusement : que croyez-vous que nous puissions attendre de ces énergumènes qui refusent la réalité du monde lui préférant leurs théories fumeuses qui ont fait long feu, comme chacun sait...
    Regardez les réactions des étatistes jacobins-marxistes sur le blog de G. Sorman, à propos des profits de Total...
    Ils sont indécrottables!

    RépondreSupprimer
  2. Je réfléchis depuis longtemps à écrire un mot sur la médiocrité de notre personnel politique. Ce qui me retient, c'est l'adage suivant lequel la critique est facile, l'art difficile.


    Alain Madelin a tout de même une phrase qu'il convient de méditer :

    «Quand, pour expliquer une décision gouvernementale qui vous parait peu claire, alambiquée, déplacée ou mal venue, vous hésitez entre le machiavélisme et la connerie, choisissez la connerie, vous avez plus de chances d'avoir raison.»

    RépondreSupprimer
  3. Sans nul doute a-t-il raison... mais il n'empêche que, malgré la difficulté, on peut arriver à mener une politique si l'on a des idées (de vraies idées!) et surtout la volonté de les appliquer ce qui ne semble pas être le cas d'une bonne partie de notre personnel politique... malheureusement! Et je ne parle même pas de l'intérêt général ou d'un quelconque esprit patriotique...
    Avons-nous les politiques que nous méritons? Telle est la question que je finis par me poser même si elle est facile, j'en conviens.
    En tout cas, cela me laisse perplexe et ne m'encourage pas vraiment à aller voter...

    RépondreSupprimer