mercredi, mai 21, 2008

La gauche française telle qu'en elle-même la défaite des partis frères la change

Les partis de gauche européens perdent les élections les uns après les autres.

Naïf que vous êtes, vous vous dites qu'il s'agit d'un camouflet pour les idées de gauche.

Hé bien pas du tout, vous n'avez rien compris à la politique. Ecoutez les explications de nos socialistes, qui, eux, savent ce qu'est la politique.

Si les partis de gauche européens perdent les élections, c'est parce qu'ils sont trop à droite.

Quand la droite perd les élections, c'est parce qu'elle est à droite. Quand la gauche perd les élections, c'est aussi parce qu'elle est à droite.

Bref, la vraie gauche (c'est-à-dire française, les étrangers sont tous des traitres, sauf Chavez et Castro) ne perd jamais les élections !

Interdit de rire.

4 commentaires:

  1. la gauche domine parce qu'elle contrôle l'éducation nationale et que les français sont ignares en économie. J'ai perdu une heure hier a essayer d'expliquer à un collègue instituteur deux trois bricoles économiques. Rien à faire, le pire c'est qu'il est loin d'être con mais est tellement bouffé par l'idéologie qu'on ne peut rien lui faire comprendre. (exemple type : une entreprise n'est pas faite pour gagner de l'argent mais pour fournir un travail décent aux gens. Tout doit être social et moral. Il ne comprend pas l'intérêt de la suppression de l'isf pour faire revenir ou retenir des créateurs de richesses et d'emplois, car pour lui ils sont immoraux donc ils peuvent bien partir on a pas besoin d'eux.)

    Le gros problème de la gauche c'est qu'elle ne s'intéresse qu'à la redistribution des richesses sans se soucier de savoir comment les créer.

    Autre souci, l'économie ne fait partie de la culture générale et beaucoup de gens intelligents et instruits ne s'y intéressent pas, cela manque de noblesse à leurs yeux, ce qui nuit bien sûr à l'élaboration des réformes nécessaires à notre pays.

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  2. Séparer création de richesses et distribution de richesses est déjà un concept socialiste.

    Il n'y a nul besoin (ni légitimité) de redistribuer les richesses une fois qu'elles ont été crées.

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  3. je suis bien d'accord mais là c'est comme de vouloir parler pluralisme politique avec un taliban ou souplesse d'organisation avec un contrôleur aérien (je suis vélivole) c'est mort on perd notre temps.

    Vous avez vu ce que cela donne sur bonnet d'âne ? et ben la plupart de mes collègues sont pareils. Bien sûr il y en a certains qui ne sont pas aussi cons mais ils sont minoritaires.

    De tout façon, pour eux, toute personne qui gagne plus qu'eux est suspecte, à les beaux libertaires que voilà !

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  4. Il y a plus borné qu'un contrôleur : essayez donc de discuter avec un pisse-circulaire de la DGAC.

    Pour Bonnet d'âne, je suis d'accord : Brighelli écrit souvent des choses dignes d'intérêt, mais les commentaires sont d'un nombrilisme ahurissant.

    Si ça peut vous consoler, vous n'êtes pas seul, j'ai une amie professeur de français au collège qui m'a dit un jour : «Si les parents entendaient les préoccupations des collègues en salle des profs, essentiellement "Que vais je faire de mes (nombreux )congés ?", ils retireraient leurs enfants immédiatement et si ils entendaient les collègues quand ils parlent de politique, les parents viendraient avec un fusil de chasse.» Ca m'a bien fait rire, mais c'est à pleurer.

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