vendredi, novembre 23, 2007

La grandeur de la politique française

Le Nouveau Centre a enfin touché au grisbi
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4 commentaires:

  1. hc.minneapolisnovembre 23, 2007

    Je rentre de voyage et découvre cette horreur. Ca suffit ! Jusqu'où tomberont-ils (et nous avec) ?

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  2. fboizardnovembre 24, 2007

    C'est le problème des institutions, des hommes et du peuple.

    Je lis une biographie De Gaulle.

    Dans les années 30, beaucoup d'hommes, dont certains fort bien placés, ont vu venir la catastrophe.

    Pourtant, aucun, dans les institutions, à cause des hommes en place, n'a été capable de transformer les inquiétudes populaires bien réelles en décisions politiques efficaces.

    La politique française vit depuis des décennies dans le mensonge.

    Ce mensonge a des traductions comptables :

    > déficits publics : nous dépensons des richesses que nous n'avons pas crées

    > retraite par répartition : nous nous créons des créances de retraite non financées

    et des traductions politiques :

    > «le modèle social français» : nous sommes seulement un modèle de ce qu'il ne faut pas faire.

    > «la réforme des régimes spéciaux» : c'est une mesure de justice, certes, mais c'est, économiquement et politiquement, une anecdote, non la «mère de toutes les réformes».

    > «l'autre politique» : il n'existe aucune politique qui fasse que dépenser plus qu'on ne crée de richesses ne soit pas un problème.

    Et ainsi du reste.

    Le mensonge est si présent dans la politique française que nous ne le voyons même plus : alors que les gouvernements américain et chinois ne taisent pas leur inquiétude face à la situation économique, Christine Lagarde maintient ses prévisions de croissance ridicules.

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  3. Anonymenovembre 24, 2007

    Vous avez raison sur toute la ligne, à cela près que si la théorie (que je partage) est plus aisée que la pratique. Comment juger Sarko responsable de 50 ans de gabegie et d'inconséquence? Comment reprendre à nos joueurs de pétanque de la SNCF (même si tout est possible comme le dit la pub)des acquis d'un autre siècle sans déclencher la violence et la bêtise des gros bras de Sud rail ?
    Dites-moi quel homme politique aurait pu mieux faire que ce qui vient d'être fait. Alors attendons le résultat des négos et le poids de l'addition. Je pense de plus en plus que ce pays est ingouvernable et je vous livre la copie d'un courrier trouvé sur le site du "Point", car je n'ai pas une virgule à changer.

    " Comme d'habitude Claude Imbert tape avec talent où ça fait mal. Pauvre, misérable, honteuse France ! J'en suis parti il y a presque 25 ans, au début par goût ensuite par raison et désormais par conviction. Français vous n'êtes pas à la hauteur de votre pays. Sarkozy réussira peut-être quelques réformes mais il est trop tard. Les Français n'ont toujours pas compris que par leur bêtise, leur insuffisante suffisance et leur veulerie, la France n'était plus dans le coup des grandes batailles mondiales qui ont déjà commencé et vont aller en s'amplifiant. Les entreprises françaises peuvent l'être pour certaines mais sont-elles encore françaises, celles qui ont choisi d'affronter le monde tel qu'il est et pas de le rêver avec des idées d'un autre siècle (50 % du CAC 40 est détenu par des étrangers) ? Toute vie, tout corps social, toute nation a un cycle biologique. Je crains fort que celui de la France ne soit arrivé à son terme. Le cadavre bouge encore et l'agonie sera longue et douloureuse. Mais après tout c'était un choix. Francais vous l'avez voulu et remerciez au passage Mitterrand et Chirac, gestionnaires attentifs et compatissants de l'héritage napoléonien et marxisant qui aura finalement eu raison de mille ans d'existence."

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  4. fboizardnovembre 24, 2007

    "Français vous n'êtes pas à la hauteur de votre pays"

    «S'il advient que la médiocrité marque, pourtant, les faits et gestes [de la France], j'en éprouve la sensation d'une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, et non au génie de la patrie.» Charles De Gaulle

    "mais il est trop tard" Non, il ne faut jamais désespérer du salut de la patrie, c'est ce qui fait la différence entre celui qui s'éloigne pour ne pas être submergé par les médiocrités de l'heure, et le traitre.

    "Toute vie, tout corps social, toute nation a un cycle biologique. Je crains fort que celui de la France ne soit arrivé à son terme."

    Même commentaire que précédemment. D'ailleurs, à divers titres, les exemples du Japon, de l'Irlande ou la Chine sont là pour contredire ce fatalisme mécanique un peu facile.

    "Mais après tout c'était un choix. Francais vous l'avez voulu et remerciez au passage Mitterrand et Chirac, gestionnaires attentifs et compatissants de l'héritage napoléonien et marxisant" D'accord

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