dimanche, février 18, 2007

Non, Ségolène Royal n'est pas finie

Le microcosme politico-médiatique a le chic pour les engouements ridicules : il y a trois mois à peine, c'est tout juste si les élections présidentielles se justifiaient, Mme Royal pouvait être sacrée immédiatement, le vote n'était qu'une formalité.

Aujourd'hui, on en serait plutôt à lui conseiller de se retirer pour éviter l'humiliation.

Rappelons donc un fait de base qui est sûrement trop simple pour nos grosses têtes de journalistes et de politiciens : 40 %-45 % des Français votent indéfectiblement à gauche et 40 %-45 % des Français votent indéfectiblement à droite.

On peut en tirer deux conclusions :

> une élection présidentielle est forcément disputée.

> il faut vraiment une combinaison exceptionnelle pour que le deuxième tour ne se fasse entre le principal candidat de droite et le principal candidat de gauche.

François Bayrou compte que cette combinaison exceptionnelle se présentera et lui permettra d'éliminer S. Royal. Je le souhaite, mais ce n'est pas le plus probable.

Quant à savoir si S. Royal était le meilleur choix pour le PS, je vois les choses ainsi : comme l'a si bien dit JM Bockel, le PS, en refusant tout libéralisme, se met en position de ne pas comprendre le monde actuel et donc de ne pas pouvoir penser droit et agir.

Il en est donc réduit à de mauvais choix, situation fort périlleuse. Parmi ces mauvais choix, a-t-il fait le moins mauvais en désignant S. Royal ? Je n'en sais rien, bien que je préfère DSK, mais je sais qu'il aurait du se mettre en position de faire des bons choix, situation de beaucoup plus confortable.

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