mercredi, février 21, 2007

Je suis mûr pour être président de la république

SR : "déduction d'impots aux entreprises qui investissent." Ca existe déjà : ça s'appelle l'amortissement (décidément, c'est la grande spécialité de SR de proposer des choses qui existent déjà).

NS : "Déductions d'impôts aux entreprises qui augmentent leurs salariés." Autrement dit, faire financer par tous les contribuables les augmentations de quelques salariés : un non-sens économique absolu.

Ayant démonté en deux courtes phrases les propositions des deux principaux candidats, je peux avancer les miennes :

> proposer à tout fonctionnaire démissionnant un chèque de 3 ans de salaire.

> ne remplacer aucun départ à la retraite dans la fonction publique

> nommer un responsable de la réforme d'l'Etat imposant à chaque ministère une diminution de budget et fixant les objectifs en termes de résultat.

> décliner au sein de chaque ministère la réduction de des dépenses grâce à des groupes de travail partant de la base (oui, je crois, une fois les objectifs fixés politiquement de manière irrévocable, les fonctionnaires les mieux à même de savoir comment atteindre ces objectifs).

Comme je ne propose que ce qui a déjà marché ailleurs, je ne crains pas trop la contradiction.

Je n'attends plus qu'un cri "Boizard Président ! Boizard Président !"

7 commentaires:

  1. Le préservatif :
    - tolère l'inflation ;
    - vide les bourses ;
    - ralentit la production ;
    - détruit la prochaine génération ;
    - protège les glands.
    Enfin, il vous donne un sentiment de sécurité et de liberté alors que vous vous faites baiser.

    Le préservatif est pressenti en remplacement de la rose comme symbole du parti socialiste.

    RépondreSupprimer
  2. "Boizard président!"

    Voilà, c'est fait.

    Au fait, combien de sous-marins Diesel?

    RépondreSupprimer
  3. Ah, j'attends vos propositions sur la réforme de la branche Maladie de la Sécu avant d'aller coller vos affiches par-dessus celles de Bové.

    Gestion par les syndicats, déremboursements, honoraires des médecins, dossier médical informatisé, perte du monopole pharmaceutique pour certains produits, conditions d'accès à la CMU, etc.

    Autant que je me souvienne, aucun Ministre de la Santé de la Vème République n'a été pharmacien...

    RépondreSupprimer
  4. on avait pas eu robert fabre à une époque ?

    Pour la sécu: mise en concurrence d'assurances rpivées au premier euro, avec interdiction du refus de vente et des questionnaires médicaux de sélection, mais des bonus pour les clients acceptant des comportements "médicalement responsables". Contrats viagers, mais mise en concurrence permanente des offreurs d'assurance (il doit être facile de changer d'assurance pour le client, et impossible de virer un client qui paie ses primes pour un assureur).

    Possibilité pour les assureurs de proposer des bonus aux clients qui acceptent de ne se rendre que chez les prestataires de service médicaux les plus performants.

    Le principal poste de dépenses de santé est l'hopital: "Privatisation-donation" des hopitaux publics, à tous les français (chaque famille reçoit 10 actions des hopitaux de son département), à charge pour la population de chaque département d'élire un CA, de définir si des appels à augmentation de capital doivent être souscrites, si les hopitaux doivent pour certains devenir à but non lucratif et accepter des dons, etc...

    Ainsi, les coûts d'opération des hôpitaux publics, actuellement 2,5 à 3,5 fois plus chers que ceux du privé, se rapprocheront des meilleurs, sous peine de disparition: cela provoquera une baisse des coûts à prestation médicale identique, et une réorientation de la recherche médicale vers l'amélioration du rapport qualité-prix et non vers la surenchère technologique pure.

    Vincent président, Vincent président !

    RépondreSupprimer
  5. "Les sous marins diesels" : la France n'en a pas mais en vend (Scorpène) -je n'ai pas triché. Dans l'ensemble, je ne suis pas sûr que, si c'était mon métier, je n'arrivrai pas très vite au niveau de compétence de SR (ça n'est pas une flèche).

    Assurance maladie : j'embauche Vincent comme ministre de la santé.

    RépondreSupprimer
  6. Boizard Président!
    (et Vincent Ministre de la Santé)
    Non, attendez, avant j'ai une petite question: mon beau-frere souffre d'un ongle incarné, si vous étiez élu, qu'est-ce que l'Etat ferait pour moi (je veux dire, concretement) ?
    N'oublions pas les vrais problemes des vrais gens.

    RépondreSupprimer
  7. s'il souffre d'un oncle réincarné, on ne peut rien pour lui ! quoique ça vaille mieux que sa belle mère.


    (le ministre de la santé est un peu sourd, faut le comprendre, y a pas que les vrais gens qui ont des problèmes...)

    RépondreSupprimer